ORPHEA 33

Orphéa 33, c’est l’histoire d’une mère qui fait l’expérience du deuil. La douleur est immense, le chagrin si cru qu’il en devient blanc. Qu’il en devient RIEN. Alors quoi ? On s’arrête et on regarde pousser les pissenlits sur le bord de la route ? Non. On a aussi le droit, et le pouvoir, de prendre rendez-vous avec tout. Avec soi, avec la vie et le grand bazar qui aboie à sa suite.

Alors, recommençons.

Orphéa 33, c’est l’histoire d’une femme qui prend la peine d’envisager sa peine, si courageusement que la peine devient porte. Se fait passage. Cette chute en elle-même – car c’en est une- est l’occasion de convoquer sur scène le mythe, le symbole, l’absurde et le cocasse, de créer des percées de lumière dans le labyrinthe et de transformer le plateau en une fête de théâtre.

Une fête qui n’aurait de cesse de dire : et que vive la vie, et doux vent, les vivants.