Creation passees

-Créations passées-

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Joie

Joie est une rêverie poétique, et musicale, consacrée à Camille Claudel. Tout l’enjeu de cette création a été de faire émerger un espace imaginaire, qui prend racine dans la réalité de sa fin de vie – le cloisonnement – , une sorte de labyrinthe circulaire qui enjoint l’artiste, à force de rondes et ressacs, à aller au-devant d’elle-même et à faire face à ses peurs les plus profondément enfouies. Depuis les cavités de son être, Camille Claudel combat son démon – démon dont parle si admirablement Zweig – sous nos yeux de spectateurs, entrés sur la pointe des pieds dans son arène intérieure. Et c’est à ses côtés, après une traversée tumultueuse dans la nuit de l’esprit, que nous marchons sur le sentier de la libération, éclairés par le soleil ardent qu’est sa joie retrouvée.

A dream with Diggy

Le cabaret ?

Froufrous, plumes colorées, talons aiguilles, œillades appuyées, champagne et tours de chant, voilà bien la recette d’un beau moment de cabaret. Et pour le plaisir de tous, A dream with Diggy n’échappe pas à la règle du genre. Mais ne nous y trompons pas : Diggy, artiste gouailleuse du Velvet Paradise, un cabaret miteux du New-York d’après-guerre, fait la nique à l’évidence qui émane de ses contours féminins et légers en apparence. Par-delà une interview entremêlée de chants, de numéros de charme et de cabotinage, l’âme fardée et fatiguée d’être ce qu’elle représente nous laisse entendre le chant d’une mauvaise tragédie, la sienne, celle de l’artiste qui, une fois le rideau tombé, ne sait plus comment ôter ce masque qu’elle s’est cousu sur la face.

Le rêve d’Irène

Le rêve d’Irène raconte l’avènement d’une histoire d’amour, poétique parce qu’improbable, entre deux jouets que tout sépare et qu’une petite fille aura à cœur de rendre tangible.C’est par le prisme de cette rencontre entre Mandoline-la-toute-petite-danseuse et Octobre-le-très-très-grand-garçon-chiffon qu’Irène va être amenée à faire l’expérience de la différence ; cette différence qu’il faut apprendre à reconnaître si l’on veut pouvoir la dépasser ensuite et, peut-être, faire advenir le sentiment d’amour qui se déroule comme une passerelle entre les êtres et ramifie les solitudes.

Ah-bon le petit garçon

Ah-bon le petit garçon est une fable d’éveil à destination des tout-petits, à partir de quelques mois et jusqu’à quatre ans. Il s’agit d’une création ludique, tendre et pédagogique, capable de stimuler les connaissances des enfants et d’ancrer dans leur mémoire, sous couvert d’amusement, de bruitages et de chansonnettes, les premiers éléments de l’existence qu’ils ont à cœur de connaître et de reconnaître pour mieux les nommer ensuite. La comédienne, qui incarne à la fois La mère, Ah-bon le petit garçon et Ohlala la petite sœur, guidera ces regards émerveillés tout nouvellement posés sur le monde qui nous entour